Dépistage des cancers
Le dépistage permet de détecter et de prendre en charge de façon précoce des maladies évolutives telles que le cancer.
DES PROGRAMMES NATIONAUX
Il est possible, aujourd’hui, de détecter au plus tôt certains cancers grâce au dépistage. Avec cette démarche, vous vous donnez la chance d’être mieux soigné et de limiter la lourdeur des traitements et des séquelles éventuelles.
Il existe un programme national de dépistage, dans le cadre d’un programme organisé par les autorités de santé publique, pour trois types de cancers : le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer du col de l’utérus. Le dépistage peut être réalisé également de façon individuelle, à l’initiative de votre médecin ou de vous-même.
> Cancer colo-rectal
Le cancer colorectal, ou cancer du côlon-rectum, touche chaque année près de 45 000 personnes en France. Il est responsable de près de 18 000 décès par an.
Pourtant, s'il est détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10. En cause, les tabous qui entourent ce dépistage persistent et contribuent à placer ce cancer au 2ème rang des décès par cancer les plus fréquents chez l’homme et au 3ème rang chez la femme
Sans facteur de risque personnel ou familial pour les personnes de moins de 50 ans ou de plus de 74 ans, aucun dépistage n’est recommandé. S’il existe un facteur de risque personnel ou familial, un suivi quotidien et particulier est nécessaire en lien avec le médecin traitant.
Entre 50 et 74 ans, le test de dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les 2 ans.
Dépister ce cancer est désormais plus facile grâce au test immunologique. Ce test rapide et efficace, est à faire chez soi. Le médecin traitant vérifie si son patient ne présente pas de risque particulier nécessitant un suivi adapté, puis lui remet le test de dépistage à faire chez soi.
Pourquoi se faire dépister ?
Le cancer colorectal évolue souvent, dans un premier temps, sans symptôme ni signe perceptible. De ce fait, il est parfois diagnostiqué tardivement et nécessite alors des traitements lourds. Se faire dépister régulièrement permet d’identifier ce cancer à un stade précoce de son développement, voire de détecter et de traiter des polypes avant qu'ils n'évoluent vers un cancer.
Lorsqu'un cancer colorectal est détecté à un stade précoce, c'est-à-dire qu'il est relativement petit et ne s'est pas propagé loin de son point d'origine, la survie à 5 ans dépasse 90 % et les traitements utilisés sont moins lourds, permettant une meilleure qualité de vie.
Quelle modalité de dépistage, pour qui ?
Le risque de développer un cancer colorectal n'est pas le même pour tout le monde. En fonction de votre âge et de votre histoire personnelle et familiale, votre médecin traitant détermine s'il peut vous proposer le test de dépistage ou s'il doit vous orienter vers d'autres modalités de surveillance.
Le risque de développer un cancer colorectal est principalement lié à l'âge (plus de 50 ans) et/ou à l'existence d'antécédents personnels ou familiaux de certaines maladies intestinales chroniques ou de prédispositions génétiques particulières.
Trois niveaux de risque ont ainsi été définis : « moyen » (80 % des cancers), « élevé » (15 à 20 % des cancers) ou « très élevé » (1 à 3 % des cancers).
Chaque situation est unique : c'est à votre médecin traitant de déterminer les modalités de dépistage ou de suivi les mieux adaptées à votre cas. S'il l'estime nécessaire, il vous adresse à d'autres professionnels de santé, en particulier au gastroentérologue ou au spécialiste en oncogénétique.
> Cancer du sein
Plus d’informations sur le site de l’Institut national du cancer
> Cancer du col de l’utérus
Il existe deux moyens complémentaires de limiter ce risque : un test de dépistage, tous les trois ans, pour toutes les femmes de 25 à 65 ans et une vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pour les jeunes filles à partir de 11 ans.
Plus d’informations sur le site de l’Institut national du cancer.
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