Prévention

Cancer du sein : à partir de 50 ans, se faire dépister tous les 2 ans c’est important

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  • Santé, Retraite, Action sociale, L'Enim
Le cancer du sein est le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Chaque année, en France, il touche plus de 61 000 femmes et provoque plus de 12 000 décès. Au total, il représente un tiers des cancers féminins.
 
Pourtant, dépisté tôt, ce cancer a un bon pronostic. 5 ans après le diagnostic, 99 % des femmes sont toujours en vie lorsqu’il est diagnostiqué à un stade précoce ; elles ne sont que 26 % lorsqu’il est détecté à un stade avancé. En effet, la détection d’un cancer du sein à un stade précoce (ce qui est le cas pour 60 % de ces cancers) permet des traitements moins lourds avec moins de séquelles et de meilleures chances de guérison.
 
Avec l’âge, le risque de développer un cancer du sein augmente fortement. C’est pourquoi le dépistage est recommandé aux femmes de 50 à 74 ans. En cas d’antécédent médicaux personnels ou familiaux, il faut en parler avec son médecin traitant.
 

Une campagne d’information et de sensibilisation tout le mois d’octobre

Avec pour slogan « À partir de 50 ans, faites-vous dépister tous les deux ans : vous vous en remercierez. », l’Institut national du cancer (INCa) redéploie sa campagne d’information à destination des personnes concernées. Car si 95 % des femmes se déclarent en faveur du dépistage des cancers du sein, moins d’une femme sur 2 y participe. Cette campagne s’appuie notamment sur un spot TV et un livret d’information grand public disponible sur le site e-cancer.fr, destiné à aider les femmes à mieux comprendre les bénéfices et les limites de ce dépistage.
 
 
 
 
Focus sur l'association Ruban Rose

Depuis 20 ans, l’association Ruban Rose poursuit son engagement en soutenant chaque année des projets dans le cadre des Prix Ruban Rose et aura ainsi reversé en 2023, près de 8 millions d’euros à 98 projets de recherche sur le cancer du sein.

“Le soutien à la recherche est l’élément moteur de l’association et de ses convictions : continuer à sensibiliser le public et à accompagner le plus grand nombre de patients en France. Les fonds collectés permettront de soutenir des programmes de recherches de pointe menés par des équipes de chercheurs impliqués aux côtés des patients” explique Anne-Vincent Salomon, Présidente du Comité Scientifique de l’association Ruban Rose.
Mis à jour le 
02/10/23