Interruption volontaire de grossesse médicamenteuse hors établissement : délai rallongé
Domaine(s) :
- Santé
Les mesures exceptionnelles prises lors du premier confinement pour les femmes souhaitant réaliser une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse en ville sont pérennisées*. La téléconsultation et l'allongement du délai sont désormais permanents.
Possibilité de téléconsulter pour demander une IVG médicamenteuse
Les consultations nécessaires aux IVG médicamenteuses [1] peuvent être réalisées sous forme de téléconsultations. Ces téléconsultations sont prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Elles sont possibles si la femme le souhaite et si le praticien (médecin ou sage-femme) l’estime possible.
Le schéma à respecter est le suivant :
- Une téléconsultation d’information et de remise des ordonnances ;
- Une consultation de prise du médicament qui arrête la grossesse (antiprogestérone) : en cas de téléconsultation, la femme peut aller chercher le médicament en officine, en lien avec le médecin ou la sage-femme qui la suit ; le deuxième médicament (prostaglandine) doit être pris 36 h à 48 h après le premier.
- Une téléconsultation de contrôle dans les 14 à 21 jours qui suivent.
Pour plus d'information sur le déroulement d'une IVG, rendez-vous ici [1].
Délai rallongé pour recourir à une IVG médicamenteuse en ville
Le délai pour procéder à une IVG médicamenteuse hors milieu hospitalier est assoupli, passant de 7 à 9 semaines d'aménorrhée (7e semaine de grossesse).
Pour plus d’information sur les conditions de prise en charge et les tarifs, consultez l'article dédié disponible sur Ameli.fr [2].